Mode alternatif de résolution des conflits, la médiation a pris un essor particulier dans notre pays ces dernières années et est organisée par une loi du 21 février 2005.
Il s’agit d’un processus :
- volontaire et confidentiel
- composé d’étapes précises,
- encadré par un tiers neutre, le médiateur
qui structure et coordonne les négociations des parties en vue d’aboutir à une solution amiable.
La médiation familiale en particulier vise à permettre aux personnes concernées par des situations de rupture de se réapproprier le processus décisionnel en recherchant elles-mêmes des solutions concertées.
Ce processus facilite la communication et les échanges respectueux entre parties, leur permet d'exprimer leurs attentes et leurs besoins et les aide à la recherche de solutions créatives.
La médiation suppose une démarche volontaire, de sorte que chacune des parties, comme le médiateur, est libre d’y mettre fin à tout moment.
Spécialement formé spécifique en psychologie, en techniques de communication et de négociation, le médiateur familial ne prend ni parti, ni décision mais favorise l’éclosion d’accords au fil d’entretiens confidentiels.
Le médiateur peut intervenir indépendamment de toute procédure, dans le cadre d’une médiation volontaire. Il peut également intervenir à la demande conjointe des parties ou sur recommandation d’un juge ou d’un arbitre, dans le cadre d’une médiation judiciaire.
Les accords obtenus, rédigés par le médiateur lui-même ou par les conseils des parties, peuvent être homologués ou entérinés par les tribunaux et avoir ainsi les effets d’un jugement :
Au sein de l’association Gallus, les médiations sont menées par Anne-Christine Mahaux, médiatrice familiale.
Toutes informations complémentaires peuvent être lues sur le site:
- du gouvernement fédéral concernant la médiation: http://www.just.fgov.be/bemiddeling_mediation/fr/
- de l’Ordre français des Avocats de Bruxelles : http://www.barreaudebruxelles.be
(Rubrique : EVITER LE TRIBUNAL/Médiation)